Dans le port de…
Saint-Jean-de-Luz
Oceano Nox
(Victor Hugo)
Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ?
Combien ont disparu, dure et triste fortune ?
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l’aveugle océan à jamais enfoui ?
Combien de patrons morts avec leurs équipages ?
L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée,
Chaque vague en passant d’un butin s’est chargée ;
L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots !
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
Vous roulez à travers les sombres étendues,
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus
Oh ! que de vieux parents qui n’avaient plus qu’un rêve,
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève
Ceux qui ne sont pas revenus !
- Publié dans: Ailleurs en France
Ce rappel de Victor Hugo donne à cette magnifique photo une dimension de souvenir et de réalisme. Trop de départs sans retour dans ces ports de pêche. Entre temps, celui-ci est une belle invitation à quiconque veut renouer avec les beaux ports de mer…
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Belle carte postale
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Ce joli port aux bateaux de toutes les couleurs donne envie de faire une balade. Le poème de Victor Hugo est merveilleusement bien choisi.
Bisous, Lou
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Que de calme et douceur sur cette photo, j’accompagnerais bien Denise pour une balade… Ce poème est superbe!
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Il n’y aura pas qu’Olivier et Scoop.it, ce soir ; je prends ma part en allant de Port en port. Bien à vous !
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