Archives de Catégorie: Morceaux choisis
Extrait « Sel de la vie » de Françoise Héritier*
* source : pour en lire d’avantage. « Il ne s’agit pas là de hautes considérations métaphysiques ni de réflexions très profondes sur la vanité de l’existence ni de l’intimité brûlante de tout un chacun. Il s’agit tout simplement de la manière de faire de chaque épisode de sa vie un trésor de beauté et de …
« La fille qui lisait dans le métro » extrait
« Comment lui dire que oui, c’était un peu ça ? Qu’elle avait fini par croire, non, par acquérir la certitude que dans l’épaisseur des livres se cachaient à la fois toutes les maladies et tous les remèdes ? Qu’on y rencontrait la trahison, la solitude, le meurtre, la folie, la rage, tout ce qui pouvait …
Mains bien-aimées (Louisa Paulin)
Ce que j’ai vu de plus beau dans ma vie, c’est vous qui n’avez pas vieilli, mains de ma vieille mère, mains qui avez cousu mes beaux souliers d’enfant, mains qui avez pourvu aux jours sans pain, aux jours sans feu, aux jours sans fêtes, mains de la pauvreté – ô sources de richesses – …
pause
« pause » Nouveau : tracas, soucis, chagrin… ABRIL FLORECÍA Abril florecía frente a mi ventana. Entre los jazmines y las rosas blancas de un balcòn florido vi las dos hermanas. La menor cosía; la mayor hilaba… Entre los jazmines y las rosas blancas, la más pequeñita, risueña y rosada —su aguja en el aire—, mirò a …
Le sel de la vie – Françoise Héritier (suite)
Extrait : … marcher d’un bon pas, traîner des pieds dans les feuilles mortes, …, écouter les hulottes la nuit et les grillons le jour, faire un bouquet de fleurs de talus, regarder glisser les nappes de brouillard, suivre la course d’un lièvre à travers champs …, essayer de saisir le moment où l’on s’endort, …
Le sel de la vie – Françoise Héritier
extrait : « …faire siffler un brin d’herbe entre ses doigts et ses lèvres, écouter dans la nuit du fond du lit le carillon Westminster qui augmente à chaque quart d’heure la durée de sa ritournelle dans la cuisine de Bodelio, entendre la vache de Moelan, voir un grand stampede dans un western, caresser la peau …
Les oiseaux déguisés
Tous ceux qui parlent des merveilles Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille Toujours à des plaintes pareilles Donnent leurs larmes pour de l’eau Le peintre assis devant sa toile A-t-il jamais peint ce qu’il voit Ce qu’il voit son histoire voile Et ses ténèbres sont étoiles Comme chanter change la …
Nous dormirons ensemble
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit Nous dormirons ensemble C’était hier et c’est demain Je n’ai plus que toi de chemin J’ai mis mon cœur entre tes mains Avec le tien comme il va …
Vos mots