Vieux volet
Petit fenestrou aperçu dans une ruelle de Lisle-sur-Tarn.
À vous la splendeur de rayons baignée ;
À moi la poussière, à moi l’araignée.
Vous êtes bien belle et je suis bien laid ;
Soyez la fenêtre et moi le volet.
Nous réglerons tout dans notre réduit.
Je protégerai ta vitre qui tremble ;
Nous serons heureux, nous serons ensemble ;
Nous réglerons tout dans notre réduit ;
Tu feras le jour, je ferai la nuit.
- Publié dans: Lisle-sur-Tarn♦Tarn à coeur
- Tagué:fenestrou
Belle façon d’illustrer ce poème du grand Hugo qui nous prouve que la laideur peut attirer la beauté et en être complémentaire.
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« On ne voit bien qu’avec le coeur » ! Merci Yann.
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Connais-tu Jean Rivet ?
« Le petit garçon voyait le sens de la vie dans ce volet usé.
Ce volet, en effet, avait été jeune fier et conquérant. Il avait arrêté les nuits de lune et le matin laissé pénétrer le soleil, des monts, des collines, le vol des hirondelles, des voix et le parfum des roses. Maintenant, il pendait et la nuit ne se gênait plus pour entrer dans la chambre qu’il avait gardée. La pluie, le froid et le temps avait meurtri à jamais son bois. Pourtant, le vieux volet, qui contait bien des aventures de sa vie, conservait une étrange et majestueuse beauté. »
belle journée, Lou
¸¸.•*¨*• ☆
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Non je connais pas, mais comme ces mots déposés, ici, par toi, sont beaux ! Merci pour ce rayon de lumière en mots.
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Ce volet a pris de l’âge, c’est certain mais il a conservé son charme et dans sa jeunesse, il a su être très utile.
Bisous chère Lou ♥
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Comme les rides d’un visage aimé… 😉
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Un fenestrou qui – loin du poème d’Hugo – me fait penser que nous aussi, souvent, nous oublions d’ouvrir notre lucarne 😉
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Nonnon, j’ouvre tous les jours la fenêtre de ma chambre. Et sinon, j’aime bien regarder vers l’ailleurs. 😉
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