(23-24 octobre 1897) Guy de Maupassant, Poésies diverses
« Un immense moulin »…
Le moulin
Dans la clarté douteuse où s’ébauchait sa forme,
Debout sur le coteau comme un monstre vivant
Dont la lune sur l’herbe étalait l’ombre énorme,
Un immense moulin tournait ses bras au vent.
D’où vient qu’alors je vis, comme on voit dans un songe
Quelque corps effrayant qui se dresse et s’allonge
Jusqu’à toucher du front le lointain firmament,
Le vieux moulin grandir si démesurément
Que ses bras, tournoyant avec un bruit de voiles,
Tout à coup se perdaient au milieu des étoiles,
Pour retomber, brillant d’une poussière d’or
Qu’ils avaient dérobée aux robes des comètes ?
Puis, comme pour revoir leurs sublimes conquêtes,
A peine descendus, ils remontaient encor.
C’ est superbe Louisette …C’ est si beau un moulin habillé avec les mots » d’ un passant qui passe » …:-)
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Le moulin dans toute sa beauté… tu vois Lou, j’aimerais bien être là, tout près et admirer la vue et le magnifique moulin 🙂
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Quelle beauté ce moulin! J’adore les moulins!
Tu l’as bien accompagné poétiquement!
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Que c’est beau un moulin, on l’imagine volontiers danser avec le vent… Bises. brigitte
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Ce poème de Maupassant (découvert sur le site « Le paradis des Albatros ») sied à merveille pour illustrer ce moulin. Le hasard des rencontres « mots et photos » !
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