Les chevaux de Camargue
J’ai pris en photos ces chevaux, car ils étaient bien loin de ceux que j’aperçois habituellement, attristée. Ceux-là étaient joyeux, hennissant, l’oeil curieux et avec de l’herbe à volonté.
De Jean Giraudoux : « Le cheval, comme chacun sait, est la part la plus importante du chevalier.
(Ondine, p.12 Livre de Poche n°1657) »
« Honte à toi race humaine,
Les Cavales de Camargue,
Au poignant éperon qui leur déchire le flanc
Comme à la main qui les caressse,
Jamais on ne les vit soumises,
Enchevêtrées par trahison,
J’en ai vu exiler loin des prairies salines;
Et un jour, d’un bond revêche et prompt,
Jeter bas quiconque les monte,
D’un galop dévorer vingt lieux de marécages,
Flairant le vent ! et revenues
Au Vacarès, où elles naquirent,
Après dix ans d’esclavage,
Respirer l’émanation salée et libre de la Mer. »
Frédéric Mistral
- Publié dans: Ailleurs en France♦GARD
Une belle image de liberté, le secret du bonheur peut-être…
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Lorsque ce cheval s’est approché de la clôture, j’ai eu l’impression qu’il me souriait ! 😉
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Tu as su saisir un instant magique …pour eux » le bonheur est dans le pré »
Bisous ma Lou
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Pour eux, je le crois bien. Quand à ceux dans la parcelle d’à côté, sur la dernière photo, et ben je peux te dire qu’ils s’amusaient follement !
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Ces beaux moments que tu as apprécié resteront dans ton coeur. J’aime tes photos et le texte.
Bisous, Lou.
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Tu as bien dit. Et franchement, un cheval qui s’approche et éclate de rire, c’est trop drôle !
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Hé, hé, faut venir voir les miens de chevaux, tu verras s’ils ont l’air malheureux… en même temps, on ne tombe pas dessus par hasard parce qu’ils ont des hectares de pré et on ne peut les voir qu’on allant les y chercher ! 🙂
=> http://t-photographe.over-blog.com/article-self-service-124074210.html
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Je n’en doute pas Marie. Et je sais que tu aimes qu’ils soient heureux. Mais dans les centres équestres réservés aux touristes, en Camargue, j’ai mal au coeur en voyant les chevaux dédiés à n’importe quelle qualité de cavalier ! Ils ne sont pas toujours, apparemment, en pleine forme. Bon je n’y connais pas grand chose en cheval, mais c’est le sentiment que j’ai et cela m’attriste.
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Tu as tout à fait raison, hélas… ici, nous avons un fonctionnement tout à fait différent.
Il vaut mieux être cheval de compétition chez moi malgré la pluie que cheval « promène couillon » en Camargue ou ailleurs dans ces pays ensoleillés qui attirent le touriste consommateur.
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Superbe !
Photos et mots !
Nous retrouvons toute ta sensibilité .
Bises
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